Cet automne, Madame Piedléger invite les jeunes fées de la branche des Jonquilles à un cours de danse bien particulier, et éminemment sérieux: celui de repérer les créatures de la nature qui auraient besoin d'aide. Il va de soi que pour une fée, c'est un enseignement majeur, en particulier pour Twini qui souhaite de tout son coeur faire médecin féérique, tout comme ses parents. Mais voilà, si elles ont effectivement entendu une petite voix crier à l'aide, leur professeur les met immédiatement en garde ! Cette voix, c'est celle d'une guêpe ! Et de mémoire de fée, l'inimité entre les deux races est la règle et ce depuis des siècles. D'ailleurs, toutes les petites fées hoquettent de surprise !
Et pourtant... Twini se dit qu'il faudrait quand même faire quelque chose... mais elle ne reçoit de son professeur comme de ses amies que de l'incompréhension et de la peur. Tout le monde sait que les guêpes sont perfides, abjectes et incorrectes voyons ! Peut-être même s'agit-il d'un piège. Mais seule, Twini se dit qu'elle ne peut pas ignorer cette pauvre voix...
Nous revoilà dans le royaume magique des fées, avec cette fois une Twini qui ne passe pas son temps à se lamenter, une grande première ! Au contraire, cette foi c'est elle qui est actrice de l'action, et ce à l'insu de tous, au point même de se brouiller avec sa meilleure amie, Bimi. Néanmoins, vue de l'extérieur, nous ne pouvons qu'approuver ces louables intentions qui démontrent, chose primordiale, qu'il faut parfois mettre ses sentiments de côté pour mieux s'entendre et cesser les querelles. Et ça, c'est vraiment important, surtout quand on voit comment les filles ne sont parfois pas tendre entre elles dans la cour de récréation.
Avec ce texte sur la tolérance, Titania Woods m'a convaincu, plus que dans les deux titres précédents. Rendez-vous tout de suite pour la prochaine saison qui, vraiment, ne manque pas de couleur !
