C'est lors d'un repas entre ami que Kojirô voit peut-être enfin le bout du tunnel. En effet, ce professeur de kendo au lycée peu scrupuleux sur son travail vit dans une misère qui le rend proche de la famine. Alors quand son collègue du collège, Kenzaburô, lui propose un match entre leurs disciples, avec à la clé un an de sushis gratuits et à volonté... son sang ne fait qu'un tour ! Le soucis, c'est qu'il n'a pas assez de disciples féminins à mettre en lice dans une compétitions car sur les cinq nécessaires... il lui en manque trois. Aidé par la capitaine de l'équipe réduite, Kirino, c'est dans leur réflexion qu'ils voient alors une jeune lycéenne balayant qui leur sauve la vie en renvoyant un nombre incalculable de ballons qui leur tombait sur la tête rien qu'avec son balai !
Ce premier volume de Bamboo Blade pose bien les bases : un professeur qui ne pense mais alors vraiment pas à son boulot vit avec des moyens misérables et se demande ce qu'il peut manger d'autre que des nouilles instantanées. Le fait d'avoir revu son ancien camarade d'entraînement, contre qui il a gagné lors d'une finale d'un tournoi, ne lui fait pas forcément aimer plus son sport, qu'il continue à enseigner au sein du collège, mais juste tout faire pour gagner la récompense ultime, en l'occurrence de la nourriture pour un an à l'il. Pour cela, il est prêt à tout et retrouve de l'énergie, ce qui ravit la capitaine. Mais il reste à convaincre d'autres filles (de préférence) à s'inscrire au club.
L'autre personnage principal est d'un lunatisme à faire peur. De part son éducation familiale, c'est une championne née de kendo. Mais au delà de ça, elle ne connait en gros que les relations avec les autres disciples de son grand-père, tous adultes, et donc ne s'intègre pas avec les autres élèves du lycée. Sa seule autre passion est secrète... car en réalité c'est une véritable otaku girl, et elle ferait tout pour ressembler aux héros d'anime qu'elle admire.
Et en gros, la plupart du volume repose sur les interactions entre les différents protagonistes. Néanmoins, le kendo, idée de base de la série, n'est pas oublié et fort heureusement le contenu dévoilé semble sérieux.
Il reste que pour une série annoncée comme une bombe, j'avoue que je suis resté sur ma faim. Peut-être en avais-je tellement entendu que j'en attendais de trop. En fait, l'action à mi-chemin entre le sérieux du sport et le délire des personnages ne me semble pas toujours bien dosé.
Néanmoins, ce volume pose les bases d'une série efficace qui, avec tout le sérieux dont est capable l'excellente maison d'édition Ki-Oon, promet dans l'avenir.
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