La Terre n'est plus habitable, déclarée comme zone protégée. Depuis longtemps, les hommes vivent dans une construction créée autour de la Terre à une altitude de 35 000 mètres. Une cité circulaire sur trois niveaux reflétant les classes sociales. Mitsu, lui, est orphelin d'une famille modeste, mais son diplôme du collège en poche, il sait qu'il est maintenant pris dans le syndicat : il faut dire que c'est grâce à leur argent qu'il a pu faire ces études. Maintenant, Mitsu souhaite le rembourser en travaillant pour le syndicat... de laveurs de vitres. Il faut dire que des vitres, il y en a partout à l'extérieur de la cité Saturne ! Et laver les vitres de l'extérieur est extrêmement dangereux, et la paye n'est pas très élevée. Pourtant le coût au client lui n'est pas donné.
Pour ses débuts, Mitsu aura la chance de travailler en duo avec Jin, un ancien ami de son père. Et Mitsu ne rêve que de cela : marcher sur les traces de son père. Ce dernier est-il vraiment mort part accident, ou a-t-il fait exprès de chuter sur Terre ? Voilà encore une question à laquelle voudrait bien répondre Mitsu...
Dans cette oeuvre atypique, Hisae Iwaoka dévoile un univers à moitié réaliste, avec des villes dont l'aspect ressemble fortement à nos quartiers pauvres. Au niveau supérieur par contre, les villes semblent plus futuristes, sonnant comme un idéal de vie. On comprendra donc qu'il y a un certain aspect de satyre sociale dans La cité Saturne, même si le scénario n'est pas complètement axé dessus. En effet, ce sont les histoires individuelles qui sont mises en avant, avec leurs lots de bonheurs, malheurs ou honneurs d'ailleurs.
Néanmoins, je suis un peu resté sur ma faim à la lecture de l'album, peut-être par manque d'un véritable fil conducteur, autre que la vie de Mitsu bien entendu. Alors j'attends de voir le deuxième volume pour me faire une opinion un peu plus précise.
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