Personnages originaux : Shibamoto Thores
Asran et Abel se dirigent à l'assemblée de l'Empire, le Yulduz-Sarây, et cela ne se fait pas sans risque pour l'un comme pour l'autre. En effet, en présence de l'impératrice, totu intrusion d'élément étranger peut faire tomber des têtes. Le soucis, c'est que la marquise de Kiev est vite repérée par un de ses oncles, Suleyman, le duc de Tigris, qui est très proche des affaires de l'Impératrice. Mais la conversation s'arrête assez vite, car l'ordre du jour commence. Il est nécessaire de tout faire pour disculper le comte de Memphis des accusations qui lui sont adressées. Le soucis, c'est qu'un élément perturbateur va compliquer largement l'affaire.
Les vampires sont un thème très à la mode actuellement, comme peut le témoigner le succès d'un titre comme Twilight (lui-même adapté en light novel histoire de continuer à faire parler de lui). Dans ce volume de Trinity blood, Ceux-ci s'avèrent pourtant des créatures des plus civilisées, bien loin des clichés du genre. Par certains côtés, j'ai pu le comparer à la lecture de Lemashtu de Li-Cam, où le descendant de Vlad l'Empaleur apprend auprès d'humains dans un collège de Londres. Dans Trinity Blood, côté Empire, l'auteur semble faire croire que la cohabitation entre humains et vampires est optimale, mais que tout tient sur le fil ténu qu'est l'existence immortelle de l'Impératrice.
Pourtant des éléments de réponse sont donnés pour semer le doute dans cet équilibre, que sans doute tous ne veulent pas conserver. Néanmoins, j'avoue avoir été plutôt ennuyé de l'alternance incessante de moments très sérieux et de moments à l'humour à deux balles. Seul le personnage de Seth m'a intrigué, les autres étant plus que conventionnels dans ce genre précis.
Bref, une lecture que j'estime peu intéressante, malgré un background qui a le mérite d'être consistant. Celui-ci mériterait un suivi plus poussé des personnages, c'est le moins que l'on puisse attendre d'un Dark Kana.
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