Il y a des moments où les professeurs craquent, en particulier face à des cas aussi compliqués que celui de Shiiba, Hatori et Anzai. Qui est dans son droit ? A priori, rien ne laisse penser que Shiiba soit la victime qu'elle prétend. Mais le visage d'Anzai, que le professeur vient de surprendre, confirme le doute... Que faire ? Ce constat, Hatori aussi en est persuadée. Il est vrai que Karino et sa bande n'en sont pas à leur premier coup d'éclat, mais ce qui s'est déroulé contre Katsumi et elles-mêmes semble une coïncidence bien trop troublante. Reste à savoir comment dévoiler la coupable.
En plus, le scénario évolue pour faire agir (enfin ?) les adultes responsables. Cela va-t-il dans le sens de la victime ? Rien n'est moins sûr. Dans ce volume, Keiko Suenobu décrit les illères de certains parents ou professeurs, alors que d'autres essayeront de mieux comprendre les faits. À défaut d'avoir encore beaucoup à lire, comme je vous le disais dans les volumes précédents, celui-ci a le mérite de faire évoluer l'histoire.
Bref, le scénario, s'il semble vraiment invraisemblable, tient pour l'instant la route et garde son côté attractif. On restera sans doute loin d'un réalisme plus poussé comme dans Professeur Eiji de Akiko Monden, mais c'est plus ou moins une bonne chose que les deux séries aient leurs spécificités.
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