Lorelei Kusberg, vingt ans, a survécu à un incendie qui a coûté la vie à son père. Depuis ce jour douloureux, elle est tourmentée par des cauchemars qui semblent n'avoir pas grand rapport avec cet épisode traumatique : elle rêve qu'elle mutile et tue une femme, toutes les nuits, toujours au pied du même arbre.
Internée dans le centre psychiatrique de Gdansk, Pologne, Lorelei reçoit la visite de Ludovis Lardennois, spécialiste de l'analyse des rêves. Celui-ci ne tarde pas à trouver des similitudes entre les cauchemars de la jeune fille, l'assassinat de son père et les recherches que ce dernier menait avant sa mort. Car le professeur Kusberg aurait découvert l'emplacement de la "Chambre d'ambre", chef-d'uvre réalisé pour Catherine II de Russie et volé par les nazis au cours de la seconde guerre mondiale.
Les choses se compliquent lorsque les visions nocturnes de Lorelei commencent à prendre corps. Deux femmes sont retrouvées mortes et leurs cadavres portent les signes de torture décrits par la jeune femme. Lardennois parviendra-t-il à percer le mystère ?
Une idée intéressante que de mêler l'analyse des rêves à la recherche d'une uvre disparue. Malheureusement, son exploitation n'est pas à la hauteur de ce qu'on aurait pu en attendre : un style plat, un vocabulaire pauvre et des personnages sans consistance viennent plomber la lecture. Et que dire du dénouement ? À lire les critiques publiées sur divers sites internet, il s'agissait d'un grand moment, d'une belle pirouette, d'un rebondissement totalement inattendu. Je l'ai juste trouvé complètement incohérent et tiré par les cheveux. La chambre d'ambre a beau avoir été couronnée par un prix, sa lecture n'a pas réussi à susciter mon intérêt. Dommage.