Sutehachi est un disciple dans l'art des estampes. Et voilà qu'il court jusqu'à la demeure de son maître, Katsushika Hokusai, qui s'est coupé le poignet pour mieux pouvoir dessiner cette scène, au grand dam de sa fille, O-Ei. Bien sûr, cette estampe s'avère magnifique, à l'égal du talent du maître. Mais depuis peu de nouveaux talents émergent dans la ville, comme par exemple celui de Ando Hiroshige, qui dessine fort bien le mont fuji.
Folles passions, la passion du dessin d'une part, et de toutes les folies pour y parvenir de l'autre. Mais aussi la folle passion de Sutehachi pour la gente féminine dont il est très friand. À l'égal du très étrange Lorsque nous vivions ensemble, une nouvelle fois Kazuo Kamimura présente des âmes tourmentées et des destins tragiques. Et Hokusai, déménageant aussi souvent qu'il le veut n'est pas le dernier à pouvoir être comparé au titre... folle pasion.
Pourtant, je n'ai guère été emballé par ces histoires un peu décousues (particulièrement au début) pour qui le fond, dans l'année choisie de ce japon médiéval quand Tokyo n'était que Edo, n'est là que pour mettre en situation des âmes aussi tourmentée que dans Lorsque nous vivions ensemble, avec un contexte différent créant des interactions différentes, mais pourtant si semblables.
Donc j'avoue être peu client du genre, mais que ce manga, pour public averti, et dans la collection Sensei de Kana, a parfaitement sa place.
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