Seul, allongé, Genkuro Yorozu réfléchit à ses rencontres précédentes, et la raison pour laquelle ils désirent vraiment cette épingle à cheveux. Il sait que le nain ou le moine reviendront non pas avec de l'argent, mais bien pour le tuer. D'ailleurs, quelques instants plus tard, Yorozu détourne un kinaï qui lui était lancé. L'homme, repéré, ne peut qu'espérer un moment d'inattention de son ennemi... mais même pendant son sommeil, le guerrier semble intouchable.
Taiten no Ken, c'est beau. Mais c'est lent. Beaucoup trop lent. Quel dommage de n'avoir pu profiter de la dynamique des graphisme pour forcer les événements à faire autre chose que des discussions ou des combats (beaux, mais courts). On ne sait toujours rien à propos des machines volantes ou de l'épingle à cheveux. Genkuro Yorozu dit que son ennemi c'est l'ennui. S'il pouvait l'être aussi pour Baku Yumemakura, cela m'arrangerait. Dans toute la moitié de l'album, l'action se porte sur d'autres personnages rencontrés dans le prologue ou le volume précédent. Le rapport entre toutes les scènes n'est pas encore clairement établi cependant.
Qui sait, peut-être que le volume quatre sera la réponse à toutes ces questions. Avec un peu de chance.
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