Laszlo Dumas a toujours joué du piano. Parfaitement. Mais depuis son premier meurtre il est devenu un virtuose mondialement reconnu. Alors il continue. De jouer. Et de tuer. Mais attention, pas n'importe qui ni n'importe comment ! Dans chaque concert il introduit une ou deux petites erreurs, de celles que seuls peuvent relever les amateurs mélomanes des deux premiers rangs d'orchestre. Il est bien sûr hors de question de laisser vivre ces critiques potentiels, témoins de son humaine imperfection.
Et tout cela dure tranquillement depuis dix ans et quarante neuf victimes, quand il rencontre Lorraine, et que pour la première fois de sa vie il tombe amoureux.
L'incipit est l'un des plus réussis, dans le style accrocheur, que j'aie lu depuis longtemps. L'idée est originale, et l'auteur réussit bien à montrer le moment et la façon dont la folie submerge tout à coup le personnage central. Les personnages secondaires manquent toutefois de présence, alors qu'il y a quelques longueurs liées à l'omniprésence de la vedette. Ce sont cependant des défauts pardonnables, surtout pour un premier roman, et ils n'empêchent pas d'apprécier cette lecture distrayante, où Harry Potter joue un rôle important.
Cette page est une version simplifiée pour les robots. Pour profiter d'une version humaine plus conviviale, cliquez ici.
