Les Chroniques de l'Imaginaire

Sur l'eau - Van den Brink, H.M.

Amsterdam, 1939. Anton est adolescent et se moque bien du drame qui couve dans le monde. Sa passion à lui, sa raison de vivre, c'est la rivière et ses entraînements d'aviron. Il n'y a que sur l'eau qu'il se sent vivant.

184 pages qui ne parlent que du bonheur dans l'effort sportif. Je sais ce que vous vous dîtes : ça n'a pas l'air passionnant... Et pourtant, ce roman m'a charmée, bien qu'il me soit difficile d'expliquer pourquoi. Cela tient à peu de choses : l'écriture tout d'abord, et la justesse incroyable du ton employé par l'auteur. La netteté des images qu'il parvient à faire naître également : en ouvrant ce livre, on a l'impression de prendre une bouffée d'air frais et un grand bol de bonheur simple et de sérénité. Ces images restent en tête bien après la lecture : la luminosité de l'eau sous le soleil, les muscles bandés par l'effort...

Sur l'eau est un roman simple, une parenthèse agréable, un hymne à l'amitié, au bonheur et à la vie.