Alors même qu'elle souffrait du mal du pays, Foch convoque Eva Leperlier à St Jean du Verdon pour une enquête. Elle en est d'autant plus troublée que c'est le village où ses parents ont trouvé la mort quand elle était bébé, elle-même n'y ayant échappé que par miracle. Dès le début de son enquête sur l'état sanitaire de la population, elle se heurte à l'hostilité du maire, tandis que le curé vaticine sur une malédiction que devraient subir les villageois pour avoir accepté la reconstruction de leur village submergé par un lac de barrage. Quant à Marie Dauman, pour qui l'arrivée d'Eva est une bouffée d'air pur, elle est convaincue que l'iode pose un problème. De ce fait, elle dérange beaucoup de monde...
Ce roman sur fond de "guerre des polices" dépeint de façon très vivante et juste la vie quotidienne d'une zone touristique en pleine "saison". Les personnages, quoiqu'un peu monolithiques, sont intéressants et variés. Le seul bémol est la fameuse phrase "léguée" à l'héroïne, car il est totalement incrédible qu'un autodidacte de la lecture connaisse assez d'anglais pour jouer avec, alors qu'il cherchait "yeloquèc" dans le dictionnaire français ! Cela n'empêche cependant pas le lecteur d'apprécier l'histoire, racontée de façon plaisante.
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