Simon est le dernier de la famille. Il y a son papa, sa maman, son grand-frère Théo et sa sur Julie. Et il en a assez que tout le monde le surnomme "petit monstre". Quand il tâche son pyjama en prenant son petit déjeuner, alors qu'il n'a même pas fait exprès, sa mère le traite de "petit monstre". Quand son papa l'attend pour le déposer à l'école, il n'est pas capable de juste lui demander s'il est prêt. Non, il faut forcément qu'il ajoute "petit monstre". Et c'est sans compter sur Théo et Julie. Simon a l'impression de toujours les déranger. Est-ce sa faute s'il est le dernier de la famille ? Et, bien sûr, son frère et sa soeur imitent parfaitement leurs parents en l'appelant, eux aussi, "petit monstre". Donc, Simon en a assez et décide de se transformer en véritable petit monstre.
Cette histoire, de prime abord amusante, montre bien la difficulté qu'un enfant peut avoir à trouver sa place dans une famille. Ce n'est pas forcément simple d'arriver et de trouver son rôle, son espace. Mais, surtout, cette tendre histoire nous fait voir que le plus important n'est pas forcément la manière dont on appelle les gens, mais bien la manière dont on les considère et on les aime. Ce n'est pas parce qu'on affuble son frère ou son enfant d'un surnom, qui peut paraître désagréable, qu'on ne l'aime pas pour autant. C'est sûr, il vaudrait certainement mieux surnommer les gens "mon amour" que "mon petit monstre", mais ainsi sont fait les gens.
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