Hachim n'apprécie pas du tout ce Maximilien Lefevre que son ami Palewski lui a amené à dîner, et qui n'est même pas capable d'apprécier ses mezze si soigneusement préparés. Toutefois, quand le Français, affolé, vient lui demander de l'aide en pleine nuit peu après, il lui promet de lui trouver un bateau pour quitter la ville, et l'accompagne jusqu'au caïque qui l'amène au Ca d'Oro, battant pavillon italien. Mais quand le corps de Lefevre est retrouvé, Hachim est soupçonné du meurtre. En ces temps d'interrègne, alors qu'est en train de mourir le sultan Mahmud qui l'a toujours protégé, Hachim n'est pas en situation de laisser se répondre un soupçon si dangereux, et il se met lui-même en quête de la vérité.
Ce roman touffu, plein d'odeurs alléchantes de cuisine, se déguste. L'histoire, avec ses intrigues secondaires, et ses personnages attachants, est construite de façon très maîtrisée. Les péripéties s'enchaînent harmonieusement, et les informations sur la ville et son histoire, que l'auteur distille au fur et à mesure de ce déroulement ne l'entravent à aucun moment. Une fois de plus, le lecteur a grand plaisir à suivre les aventures policières de Hachim lala.
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