Ce n'est pas lui. Non, ce n'est pas lui. Ce petit garçon n'a pas mis le chien dans la poubelle. Il ne l'a pas fait non plus monter sur la table pour qu'il lèche les assiettes. Ce n'est certainement pas lui non plus qui a coupé les cheveux de sa petite sur, quelle idée ! Et alors, mais qui peut bien penser qu'il ait pu aller jouer avec les draps tout propres dans le jardin pour se faire une cabane ?
Ce petit garçon au sourire angélique enchaine pourtant les bêtises. La conclusion, même si marrante, donne une vision idyllique du pardon aussi. Parce que les parents n'ont souvent pas le self control nécessaire pour prendre avec du recul les bêtises de leurs enfants, même s'ils les adorent par ailleurs. Sont-ce des bêtises si graves ? Bien sûr que non, mais on aimerait bien que les enfants n'en inventent pas tout le temps des bêtises.
Une nouvelle fois, Pittau et Gervais nous offrent une vision de l'enfance qui plaira beaucoup aux petits, parce qu'ils s'y retrouvent, même si leurs bêtises ne sont peut-être pas aussi exagérées que celle de ce petit garçon. Ils sentent que ces histoires parlent d'eux et de l'incompréhension de leurs parents. C'est vrai, quoi, ils ne cherchent qu'à s'amuser un peu après tout.
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