Une fois encore, Jin et Mitsu font équipe là-haut. Leur cliente demande à ce qu'ils passent la voir, et comme souvent seul Mitsu honore cette demande. Il est fortement surpris par la proposition de la jeune femme, du niveau haut. Elle lui propose carrément de l'argent, ou plus exactement de vivre avec elle. Pourquoi est-elle donc toute seule dans cet immense appartement ?
Comme dans Mushishi, les histoires de La cité Saturne sont souvent courtes et poétiques. Par contre, et là contrairement à Mushishi, les relations entre personnages prennent de plus en plus d'ampleur : l'inimité de Makoto, le côté papa poule de M. Kageyama, et surtout les étranges activités de Sôta, qui seront à n'en pas douter un prochain fil rouge. De son côté, Mitsu revoit de temps à autre d'anciens clients, et sa façon d'être fait qu'il est souvent courtisé, au point parfois de le troubler.
Ce troisième opus poursuit la lancée du deuxième en allant plus loin dans le côté relationnel, et en dévoilant une finalité possible du scénario. Je l'ai donc particulièrement apprécié, bien plus que le premier volume, plus introductif. Vivement la suite, cette série poétique mérite bien des égards.
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