Dans un rêve, Sôichirô Senô entendait de sa mère qu'il ne devrait jamais porter un sabre sous peine de suivre la voie menée par son père... une voie vers le démon qui est en lui. Dans le quartier de Kanda où il vit actuellement, celui qui est amicalement surnommé "le professeur" semble fort soucieux. Le notaire qui a acheté le sabre qui a appartenu à son père ne veut le revendre qu'à 300 ryos, contre les 20 qu'il avait remis lors de l'achat. Le sabre parait pourtant comme possédé... Mais dans le quartier, la milice des Goyôkiki recherchent l'auteur de meurtres particulièrement sanglants.
Si le thème du scénario peut paraître relativement banal, sa réalisation ne l'est pas du tout. le récit change toujours de personnages à chaque scène, comme pourrait le faire une série télé, les états d'âmes sont à la base des actes, et les dessins sont à l'antithèse des mangas commerciaux habituels. Vu le foisonnement de personnages, il est difficile de garder l'attention sur la trame principale et de ne pas s'y perdre. Pourtant l'histoire est relativement simple. Un peu comme un Kenshin le vagabond à la sauce Tengu-Do.
Quant aux dessins, ils sont en pur noir et blanc, semblant tirés du pinceau de calligraphie, uvres du talentueux Taiyou Matsumoto. D'ailleurs, Le samouraï bambou a reçu un prix d'excellence lors d'un prestigieux festival japonais... ce qui n'est pas rien.
J'en conclue que ce titre mérite d'y jeter un coup d'il, de préférence à son début. Il faut dire que la collection Made-In de chez Kana a souvent cet effet. L'excellence est parfois élitiste il faut croire.
Cette page est une version simplifiée pour les robots. Pour profiter d'une version humaine plus conviviale, cliquez ici.
