Iroha fait la fête ! Au bout d'un an seulement, elle a réussi à économiser assez d'argent pour racheter les terres de son clan, et ainsi enfin pouvoir rêver à reconstruire celui-ci. D'ailleurs, Hanzô est parti à l'avance auprès de son père pour préparer le nécessaire. Le lendemain, la grand-mère de Sanaé comprend que quelque chose cloche, vu qu'elle n'arrive plus à joindre certains clans. Elle envoie sa petite-fille enquêter sur ce qu'il se passe auprès d'Iroha. Quant à Momoko, elle a grand peine à retenir les soupçons de son père. Loin de tout cela, Kôshi gère son stage dans la jungle avec un certain brio. Il va pouvoir commencer réellement son entraînement avec le fils aîné des Koganei. Mais sera-t-il prêt à temps ?
Cela bouge, dans la série de Shinobu Ohtaka. Point n'est ici d'humour dans ces pages, hormis une petite histoire en fin de volume. Place est à l'action, ce qui est complètement compréhensible, puisqu'il s'agit ici de l'avant dernier opus de la série. On découvrira peu encore de grosses révélations, juste des personnages qui évoluent selon leur propre mode de pensée, juste. Certains agissent pour leurs clans, d'autres pour leur famille proche, d'autres encore pour leurs amis. Beaucoup ont de l'espoir, quel qu'en soit le camp auquel ils appartiennent.
Ce onzième volume se lit donc tout seul, et se termine par un superbe effet cliffhanger tout à fait logique, voire classique, et tout aussi frustrant qu'à l'accoutumée. Il ne reste qu'à attendre la fin du mois d'août pour enfin connaître l'épilogue de cette série qui n'est certes pas indispensable, mais qui m'a personnellement bien plu.
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