Kid est préoccupé. Qu'on ait pu mettre en doute la parole de son père, le maître Shinigami en personne, c'est une chose, mais qu'on le compare à quelqu'un dont lui-même n'a jamais entendu parler en est une autre. C'est pourquoi Kid écume la bibliothèque de Shibusen à la recherche d'informations sur ce fameux Eibon. Le soucis, c'est qu'en tant qu'étudiant (et plutôt côté débutant), il n'a pas les autorisations nécessaires pour avoir les livres susceptibles de contenir ces fameuses informations. Qu'à cela ne tienne, n'est pas un dieu de la mort qui veut... on peut avoir certains passe-droits quand les occasions l'exigent.
Pendant ce temps, Crona se voit obligée d'obéir à sa mère biologique, la sorcière Medusa, réincarnée récemment dans le corps d'une petite fille. Medusa oblige donc la jeune élève, qui avait enfin réussi (ou presque) à s'adapter, à trahir sa nouvelle école et fournir des informations importantes. Le pire, c'est quand elle a du trahir son professeur préféré, Marie Mjolnir, en plaçant un micro dans sa demeure. Elle ignorait alors que ce fait allait déclencher une conséquence des plus graves.
Passé le style graphique, où l'on doit s'y faire, je trouve que ce neuvième opus de Soul Eater est plutôt bon. Les événements s'y enchaînent avec plus ou moins de réussite pour les meisters de Shibusen, et de nombreuses répercutions sont à prévoir. On appréciera l'entraînement à la longueur d'âme, retiendra le coup du piano, et regrettera le chapitre inutile qui voit le retour d'Excalibur... Passons.
Bref, un volume intéressant, qui annonce un suivant de même acabit. D'ailleurs, je vous en parle dans la prochaine chronique.
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