Si Lag a maintenant une arme susceptible d'ouvrir le cur de Gauche Suède, qu'il utilisera lors de leur prochaine rencontre, le souci c'est que pour fonctionner, cette balle-lettre a besoin d'être écrite au préalable... Et que Lag, tout Bee qu'il soit, n'a jamais écrit de lettre de sa vie ! Il en discute avec Sylvette, la jeune sur de Gauche, mais celle-ci semble avoir d'autres préoccupations ces derniers temps. Pour le moment, Lag doit livrer une lettre à une riche personne. Le côté étrange, c'est que la demoiselle, qui a plus l'air d'un homme, désire lui parler. En effet, ces derniers temps, la demoiselle Rei reçoit des missives qui ne proviennent pas des Bree, et qui contiennent des illustrations étranges dessinées à l'encre bleue. Rei désire en avoir le cur net, et implore Lag de mener une enquête. Celui-ci décide de l'aider, devant le caractère passionné de la jeune femme.
Après un tome cinq riche en révélations, ce sixième opus s'avère un peu moins passionnant, même si d'un ordre général, il avance dans le bon sens. Ainsi on en apprendra plus sur les activités de Sylvette, et sur les raisons qui ont transformé Gauche en Noir... et surtout qui est la jeune femme du nom de Roda. Un peu plus anecdotique, le chapitre sur le phare, a une certaine poésie qui n'est pas sans rappeler les récits qu'Hiroyuki Asada publie dans le périodique Robot.
Donc, Letter Bee semble avoir redressé la barre depuis son coup de mou des volumes trois et quatre. Tant mieux, le côté larmoyant en énervait plus d'un. Le prochain opus sera pour nous l'occasion d'en découvrir plus sur le dingo de Lag, Niche. Il serait bien en effet que son personnage s'étoffe un peu, parce que jusque là c'était plutôt la godiche de service qui savait se battre. Nous verrons donc ce qu'il en est dans le volume sept.
