Voilà, c'est fait. Hikaru est morte. L'ennuyeux, c'est que Risa aussi, et ça c'était pas prévu. De même qu'il n'était pas prévu que la mère de Risa, qui est pourtant toujours absente, arrive à ce moment même. Par chance, Miroku s'arrange pour profiter de l'appel à l'aide de la mère de Risa pour s'enfuir, et sous le coup de la panique, c'est chose difficile que de ne laisser aucun indice. Dès lors, le garçon est en proie aux doutes de tous acabits. La police a-t-elle déjà des pistes, ou n'a-t-il vraiment rien laissé comme indices qui leur permettra de remonter jusqu'à lui ?
Nous sommes à présent entrés dans une nouvelle phase du récit. Ce qui est fait est fait, et maintenant il est l'heure des comptes. La police va compter sur des individus de plusieurs horizons, et d'une compétence aléatoire. Ainsi l'agent de quartier semble vraiment négligent, et peu habitué aux crimes de cette envergure. Par contre, le juge d'instruction, Kurôdo Goï, se montre d'une toute autre trempe. Pour ainsi dire, ce sont les chapitres mettant en scène ces personnages qui sont les plus intéressants de ce troisième opus. Malheureusement, je trouve que la réaction qu'offre Miroku est assez unilatérale, et ne permet pas d'apprécier la traque à sa juste valeur.
De ce fait, je suis plutôt déçu par ce troisième volume, surtout vu l'excellente qualité des deux premiers. Que va-t-il se passer par la suite ? Tout dépendra de ce qu'a prévu l'auteur pour son personnage principal. En tout cas, moi, je ne lâche pas l'affaire... car elle reste à résoudre.
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