Anna vit en Angleterre, en l'an 2140. Anna ne devrait pas vivre. Anna survit dans un monde où les adultes ont la possibilité de ne plus mourir. L'immortalité a un prix : les candidats devront renoncer à avoir des enfants. Certains défient la loi. Certains sont aussi les parents d'Anna, du " surplus " Anna. La jeune fille est enfermée dans un pensionnat avec d'autres enfants comme elle, les illégaux, ceux qui n'auraient pas du naitre, les surplus. Aujourd'hui, Anna n'a plus de mémoire, plus de parents, plus de passé, et pas d'avenir en dehors de ce centre. Elle ne survit que pour le travail. Dans le but d'effacer leur faute. Puis vient Peter. Celui qui refuse d'être un surplus. Celui qui connait ses parents.
Une fiction qui ne se lit pas mais qui s'avale. Ce roman initialement destiné aux adolescents est à conseiller fortement aux adultes. On classera ce bouquin en fiction, et pourtant... Pourtant c'est une fable belle et terrible. Ce sont des personnages attachants, un futur pas si différent de notre réalité, si l'on excepte bien sur l'immortalité. C'est le sacrifice ultime, c'est la plus belle preuve d'amour. Ce roman se pose comme une preuve par l'absurde des valeurs familiales et humaines. On y redécouvre une certaine malléabilité de l'enfant, comme une folie de l'adulte. C'est une fable qui casse un mythe. C'est peut être aussi un message. Tout n'est pas perdu.
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