Nicolas Le Floch, veillant de loin sur la reine qui assiste masquée au bal de l'opéra, est intrigué par le manège d'un inconnu qui se montre familier avec elle, et qui disparaît sans qu'il ait pu savoir qui il était. C'est le roi, plusieurs semaines plus tard, qui l'informera que la reine a perdu ce même soir un bijou important, et qui lui demandera de le retrouver. Cela va le mettre en porte-à-faux par rapport à l'inspecteur Renard, chargé de l'enquête jusque là, et qui non seulement semble ne pas avoir avancé, mais a des activités louches, auxquelles est mêlé Lamaure, le valet du duc de Chartres.
L'intrigue est consistante, parfois trop, et les digressions en forme de recettes de cuisine, si elles donnent faim et sont intéressantes en soi, contribuent à alourdir une sauce déjà copieuse. Toutefois les personnages, humains ou animaux, sont tous attachants, comme les relations entre eux, avec une mention spéciale pour celle liant Nicolas et Sartine. L'auteur sait à merveille instruire le lecteur de faits historiques sans le noyer sous son érudition, et l'écriture recherchée (parfois un brin trop) plonge à merveille le lecteur dans le style de l'époque.
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