Je m'appelle Martin, j'ai treize ans et je viens de quitter mon maître Gutenberg, pour tenter ma chance à Paris en lui promettant de noter tous mes périples à travers l'Europe dans ce carnet. Le Maître ma missionner : retrouver l'imprimeur Nicolas Jenson ancien élève de Gutenberg. Mais la route vers la capitale est sémée d'embûches et notamment à Strasbourg. Là, je me heurte à l'hostilité des clercs de la Sorbonne qui cherchent par tous les moyens à contrer l'essor de l'imprimerie, qui menace leur monopole sur la copie des ouvrages. En effet, les copistes voient d'un mauvais oeil l'arrivée d'un apprenti imprimeur comme moi, sans doute ont-ils peur que je leur prenne leurs commandes ?
Mais je suis tenace et sympathique, je me fais vite des amis...
Martin retrace dans un cahier ses journées. C'est donc à partir d'un récit à la première personne, écrit dans une langue soignée, ponctuée de mots de vocabulaire spécifiques à l'époque ou à l'imprimerie, que le lecteur découvre les débuts des imprimeurs. Le jeune héros est si entreprenant, tenace, fidèle en amitié et optimiste qu'il convainc sans peine son auditorat à achever rapidement son histoire. Un court dossier est présent en fin d'ouvrage. La couverture rigide, les pages jaunies, les feuillets collés paraissant coupés au couteau donnent un aspect vieillot en accord avec le texte. Sophie Humann nous dévoile un joli récit, plein de références typographiques, qui fait la joie des petits et des grands!
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