Sawako s'éveille en ce jour de Noël avec la surprise de s'apercevoir que non, elle n'a pas rêvé, c'est bien un téléphone portable que ses parents lui ont offert. En ce dernier jour d'école avant les vacances d'hiver, et donc jour de cérémonie au lycée, elle va pouvoir partager son numéro avec ses deux amies, et peut-être aussi au garçon qu'elle aime, Kazehaya. Mais depuis la veille, et la sortie au karaoké, les autres élèves la regardent avec plus de bienveillance, ce qui est nouveau pour elle. Ils répondent même à son bonjour ! Mais pendant les vacances, Sawako a peur de se retrouver de nouveau toute seule. C'est sans compter sur l'obstination de Chizu et Ayane qui organisent directement le soir du nouvel an... avec une surprise que Sawako ignore encore.
Sawako, c'est l'histoire d'une jeune fille solitaire qui a bien du mal à savoir comment se comporter avec les autres. De ce fait, il y avait un cercle vicieux, puisque les autres jeunes la considérait comme trop lointaine, d'où son surnom de Sawako, qui implique la noirceur, et elle fait peur aux autres. Mais grâce aux sentiments qu'a éveillé en elle Kazehaya, elle finit par s'ouvrir aux autres. Sans nul doute, de nombreuses jeunes filles peuvent s'identifier à cette Sawako, même si le contexte décrit est purement japonais, les sentiments humains sont eux universels.
En ce qui concerne le septième opus, on peut remarquer que l'auteur, Karuho Shiina, se cantonne aux plus grands événements pour accélérer son récit. Donc il n'est ici question que de Noël (fête en principe réservée aux amoureux au Japon), du nouvel an (traditionnel) et de la fameuse Saint Valentin, fête des amoureux par excellence. Sawako y fait figure d'apprentie, et chaque pas est une certaine preuve de courage ou de fuite. Les prochains volumes verront certainement ce personnage grandement évoluer. À part ça, c'est un shôjo très classique, qui ne plaira qu'au lectorat habituel de ce style de mangas.
Cette page est une version simplifiée pour les robots. Pour profiter d'une version humaine plus conviviale, cliquez ici.
