L'impératrice Boa Hancock est tombée sous le charme de Monkey D. Luffy. Celui-ci, pour une fois, va faire preuve d'intelligence en se servant d'elle pour approcher et pénétrer dans le plus grand pénitencier de la marine, le fameux Impel Down. C'est donc en grand secret et escorté par la marine elle-même que Luffy embarque vers la prison où est retenu son frère, Ace. Il ne lui reste que six jours avant l'exécution. Mais la marine doit aussi penser à un autre gros problème : le navire de Barbe Blanche, le capitaine d'Ace, a disparu de leur surveillance permanente. Il faut s'attendre à de gros ennuis en perspective.
Après la petite pause du volume 53, la barre revient à l'action pure. Luffy fait ce qu'il fait de mieux : le bazar complet. Et pour Eiichiro Oda, ces nouveaux chapitres ne peuvent être que particulièrement inspiratrice, puisque dans une prison où l'on enferme tous les pirates... on va forcément retrouver des pirates rencontrés précédemment qui ont été arrêtés entre deux (suite à l'intervention de Luffy et de sa bande le plus souvent). Donc on assiste à des drôles de retrouvailles avec des personnages hauts en couleur qui nous avaient, souvent, bien fait rire. Et Oda ne ménage pas sa peine pour les mettre en scène à nouveau dans une course poursuite aux motivations diverses, mais à la finalité unique.
Très honnêtement, après deux volumes d'une qualité un peu moindre, on retrouve ici la quintessence de ce qui fait le One Piece que l'on aime : humour, action, délire et une rigueur inimitable dans la tenue du scénario. Je n'imagine même pas comment Oda arrive à maîtriser des détails si infimes des volumes publiés voici des lustres pour en faire un tout cohérent à la fin. Avec tout ça, on comprend pourquoi quand le mangaka prend trois semaines de vacances (après dix ans de publications sans vraie pause), cela fait une polémique au Japon ! Quand on pense que l'année prochaine, Glénat ne publiera pas de One Piece, histoire de laisser la publication japonaise prendre un peu d'avance... Cela va être très très difficile à tenir sans notre "dose". Enfin, tenons au moins jusqu'à la parution du volume 55, qui paraitra d'ici la fin de l'année. Y'a de la relecture dans l'air, m'est avis.