Salaï, de son vrai nom : Giangiacomo Caprotti, est un jeune homme peu instruit malgré les tentatives de son père adoptif, Léonard de Vinci. Salaï vole, ment, et ne pense qu'à se remplir la panse. Il suit pourtant son mentor dans sa mauvaise fortune. Sans protecteur ni commande, Léonard décide d'aller à Rome, officiellement pour étudier l'art antique, mais son fils adoptif n'est pas dupe. Il sait que Léonard a vendu ses talents au Valentinois pour démasquer les responsables des calomnies perpétrées contre le pape Alexandre VI, Roderico Borgia.
Un mystérieux et puissant seigneur florentin a demandé au jeune homme de surveiller les agissements de Léonard avec des comptes-rendus détaillés de ses faits et gestes. Chaque jour, Salaï note consciencieusement ses réflexions, ses conquêtes, ses rencontres et les déboires du peintre-architecte qui a un don pour se mettre dans les ennuis.
Les lettres de Salaï incarnent à la perfection le petit peuple lourdaud mais finaud de la Renaissance. On y découvre un Léonard de Vinci sous un nouveau jour, mais surtout les complots visant Alexandre VI. Rita Monaldi et Francesco Sorti nous servent les fruits d'un patient travail de recherches sur des faits et des témoignages authentiques afin de restituer une vérité historique.
Après leur premier roman, Imprimatur, devenu best-seller international, mais qui déclencha pourtant en Italie un scandale politico-littéraire en raison de ses révélations sur les méfaits d'Innocent XI, Les doutes de Salaï risque fort d'engendrer une controverse de certains historiens. Pourtant, les informations et les documents pour l'élaboration de ce roman sont référencés avec toutes les explications sur les sujets qui ont troublé les auteurs autant que nous le serons à la lumière de ceux-ci.
Un ouvrage à découvrir avec un oeil neuf sur nos ancêtres, leurs moeurs et leur vie.
Cette page est une version simplifiée pour les robots. Pour profiter d'une version humaine plus conviviale, cliquez ici.
