Plus d'un an s'est écoulé depuis qu'Henry, pour sauver Vicki, l'a transformée en vampire. Après une année ensemble où l'immortel vieux de quatre-cent cinquante ans a appris les « ficelles du métier » à sa progéniture, le couple s'est séparé, victime de cet instinct de prédation qui empêche les vampires de cohabiter ensemble, sous peine de s'entretuer. Vicki a donc regagné Toronto où elle habite avec Michael Celluci tandis qu'Henry et son amant (et déjeuner) Tony s'installaient à Vancouver.
Jusqu'au jour où Henry, à son réveil, se voit accueilli par un fantôme aux mains coupées. Et non seulement celui-ci semble attendre du vampire qu'il venge sa mort, mais il dispose en outre d'un intriguant moyen de pression : à chaque question que lui pose Henry, il répond en disparaissant pour un oui, ou en poussant un hurlement pour un non, hurlement qui provoque immanquablement la mort d'un être humain à proximité.
Pour Henry, dont les talents en matière d'intrigues se bornent à l'écriture de ses romans sentimentaux, l'affaire le dépasse et il demande l'aide de Vicki et Michael. Les deux vampires vont donc devoir cohabiter ensemble et découvrir qui fait du trafic d'organes, d'êtres humains et d'argent... tout en évitant de se sauter à la gorge !
Ce dernier hélas tome des aventures de Vicki Nelson continue la série avec panache, faisant une nouvelle fois entrer en scène de nouvelles créatures fantastiques et proposant de nouveaux défis à ses héros. On peut regretter que la fin ne propose pas de conclusion digne de ce nom, laissant la piste ouverte pour un nouvel opus.
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