Arata Hinohara doit apporter à la princesse l'épée Hayagami dont il est devenu le fourreau. Le soucis, c'est que Kotoha et lui sont en route pour la prison de Gatoya où sont envoyé en exil les pires crapules du royaumes, et dont personne ne serait revenu. Mais une fois sur place, les deux jeunes comprennent que la réalité est tout autre : chaque jour des sélections se déroulent, où des tuyaux animés de vie aspirent de nombreuses personnes au hasard... Et personne ne les revoit. Tout le monde vit dans la crainte, ce qui entraine de nombreux dérapages. Très vite, Kotoha est enlevée par deux jeunes personnes. Arata saura-t-il la retrouver à travers tout ce labyrinthe ? Et surtout, apprendra-t-il à maîtriser cette épée qui l'a choisi ?
Ce deuxième volume apporte une confirmation que je connaissais déjà : Yuu Watase a l'expérience pour mener un scénario riche sans temps morts ni digressions diverses. Arata apprend à découvrir ce nouveau monde, à son rythme, et s'avère un personnage principal intéressant. Il est d'ailleurs étonnant de voir que Yuu Watase a choisi un garçon, quand d'habitude ceux-ci sont souvent plus utopiques à l'exemple de Tamahomé dans Fushigi Yugi ou encore Yuhi dans Ayashi no Ceres. Ici, Arata est un lycéen doué, surtout en sport, mais au passé lourd de sens, qu'il nous reste à découvrir. Peut-être d'ailleurs que l'autre Arata va savoir nous expliquer toute l'histoire, mais pour l'instant, son propre parcours nous est caché, à l'exception de quelques gags de fin de volume.
Néanmoins, j'ai pris beaucoup de plaisir à découvrir cette nouvelle série bien plus shônen que shôjo, et je dois dire que j'en attends beaucoup, réputation oblige. Kurokawa a sans doute ici misé sur un bon cheval.
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