Sept ans plus tôt, aucun membre d'une expédition en Amazonie n'est revenu. Seules des caisses scellées ont été déposées au Museum d'histoire naturelle de New York pour y être entreposées sans plus d'intérêt.
Mais depuis qu'une exposition sur les mythes, croyances et superstitions des peuples primitifs est en train d'être montée, des meurtres sanglants se succèdent dans les sous-sols du musée. Décapités, lacérés, éviscérés, les corps de visiteurs, gardiens et scientifiques sont retrouvés, et finalement, le trio qui dirige le musée ne parvient plus à étouffer l'affaire. La police, en la personne du lieutenant D'Agosta, mène l'enquête mais se heurte à une opposition passive de la part des directeurs. Le FBI aussi, incarné par l'énigmatique Pendergast, dont l'érudition et la politesse n'ont d'égale que l'originalité et la dureté.
Alors que le chercheur Frock et son assistante Margo Green s'interrogent eux aussi, le journaliste Smithback se voit refoulé par la direction, qui l'avait pourtant engagé pour écrire un livre sur le musée, car ses questions commencent à faire remonter à la surface d'autres meurtres plus anciens et des liens avec l'expédition sur le tepui perdu en Amazonie. Là-bas, les indigènes prétendaient avoir asservi le diable, et aurait dit à l'expédition qu'ils emportaient le fils du diable avec eux, incarné par une statuette du Mbwun. Et lorsque les analyses révèlent, dans la griffe retrouvée dans la blessure d'une des victimes, de l'ADN humain et des traces d'ADN de gecko, le mystère s'intensifie...
Nous voici ici avec la première enquête où l'on retrouve l'inspecteur Pendergast et les autres protagonistes des romans suivants, D'Agosta, Smithback et Margo Green. Le mélange entre mythes et science est fascinant, de même que la personnalité des personnages, reclus dans un huis clos au sein d'un gigantesque musée. On croirait presque à du fantastique, si ce n'est que tout a une explication scientifique.
Un très bon roman qui tient en haleine d'un bout à l'autre.
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