Akasha Shindô s'est donc dressé devant Makina et Keisei, or celui-ci c'est autre que l'ancien moine calligraphe du Kôgonshû, et qui déclare sans vergogne vouloir détruire celui-ci. Pour cela, il est capable de créer à volonté des shikabane (soit morts-vivants), tout cela parce qu'il ne supporte pas l'existence même des shikabane hime. Celle de Keisei, Makina, est justement en fort mauvais état depuis l'affrontement avec l'ancien moine. Keisei va donc se voir attribuer une aide avec un nouveau duo en attendant le retour de sa propre "princesse". Pendant ce temps, le petit frère de Keisei, Ôri, commence à soupçonner que les activités de moine de son aîné ne sont sans doute pas si religieuses que cela, et il veut en avoir le coeur net.
Après un premier volume en demi-mesure, ce deuxième opus est un vrai renouveau. Déjà, on voit que l'organisation "d'en face" est bien plus complexe que prévue, qu'elle allie d'ailleurs plusieurs types de magies différentes, ce qui éveille mon intérêt personnel. Ensuite, les personnages secondaires prennent de l'importance et il n'y a plus autant de redondance des termes "shikabane hime". Il faut dire que dans le premier, lire autant de fois les mêmes mots assez inutilement, ça m'avait pas mal refroidit. Enfin, parce qu'on apprend le passé de Makina, et la raison pour laquelle elle est aussi motivée à faire son travail de tueuse de morts-vivants. Trois facteurs qui viennent contrebalancer un léger excès de fan-service.
Côté graphisme je trouve une forte ressemblance entre le trait de Yoshiichi Akahito avec Nobuhiro Watsuki, notamment dans le récent Embalming ou dans le moins bon (mais pas graphiquement) Busô Renkin arme alchimique. Je conclue donc cette lecture par une appréciation meilleure que le premier opus, prometteuse.
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