Jason Wander, tout juste dix huit ans, comparait devant le juge des enfants pour avoir frappé son professeur. Il faut dire qu'il a des circonstances atténuantes : les faits ont eu lieu le lendemain de la destruction d'Indianapolis par le premier Projectile venu de l'espace, ville que visitait alors sa mère. En un instant, le voilà orphelin. Sous le choc, il s'était malgré tout rendu à l'école pour entendre le professeur décréter que les habitants d'Indianapolis avaient mérité leur sort. Depuis l'agression, Jason était placé sous camisole chimique et en émerge tout juste, quinze jours plus tard, pour entendre le juge lui apprendre que le monde est en guerre. D'autres villes ont été détruites par ces Projectiles gigantesques en provenance de Jupiter, causant de terribles pertes humaines, et d'autres le seront encore. Cest pourquoi le magistrat fait une proposition à Jason : aller en prison pour son crime ou s'engager dans l'armée pour sauver l'humanité.
Je dois le dire tout de suite : j'ai adoré ce roman que j'ai dévoré d'une traite.
L'intrigue rappelle beaucoup, énormément même, Starship Troopers écrit par Robert A. Heinlein dont Paul Verhoeven s'est inspiré pour son film éponyme. Maintenant, il n'y a pas le coté critique et cynique. Mais qu'importe. Jai été touchée par ces soldats, leurs destinées, leurs combats. Le style est fluide, l'action omniprésente et il n'y a aucune longueur ni explications complexes sur les armes ou la stratégie guerrière. La néophyte que je suis ne pouvait qu'apprécier. On s'attache très vite au personnage central de Jason, ce gamin orphelin, un peu rebelle, malmené par la vie, qui finira par trouver une nouvelle famille en l'armée qu'il sert.
Bien sûr, on peut reprocher le coté pro-armée du roman mais reconnaissons que sans le sacrifice de milliers de soldats lors de nombreuses guerres, notre monde ne serait peut-être pas ce qu'il est. Et c'est bien là le propos de ce livre. Le sacrifice est présenté comme nécessaire à la sauvegarde de la liberté. Peu importe qu'une centaine dhommes meurent voir des milliers si ils doivent en sauver des millions. Un soldat pense dabord à sauver ceux qui l'entourent avant de penser à lui. Et ce message, Robert Buettner nous le fait bien passer.
J'attends impatiemment la publication de la suite.
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