Après le succès de la campagne de Konpako, Nana est plus que jamais motivé pour devenir un agent à part entière de Tripeace, et ainsi arrêter coûte que coûte les guerres dans le monde. Pourtant, lors de la révision des rangs au seins de l'organisation, le jeune amnésique a la surprise de voir qu'il est toujours bon dernier ! Certes, il n'a pas d'aptitude particulière pour le combat, mais ses efforts n'auraient-ils pas payés ? Mais en réalité, c'est parce qu'il ne regardait pas le bon patronyme...
... car il entend des interrogations sur la personne entrée directement au quinzième rang, et nouveau second d'escouade : Nanako ! Pire encore, Nanako est ainsi affectée sous les ordres directs de Shiro, et Nana devra donc suivre les réunions de l'état major de Tripeace. D'ailleurs, les voilà convoqués pour discuter de l'intervention de l'armée de Xyece sur le petit pays de Fortress. Quelle doit-être la réaction de Tripeace face à cette agression caractérisée ?
Ce nouvel opus de Tripeace est l'occasion rêvée pour l'auteur de mieux nous faire comprendre sa vision de l'organisation en tant que telle, et surtout de ses têtes dirigeantes. On découvre ainsi tous les chefs d'escouades, mais surtout leurs propres affinités, à l'exemple de leurs lois de médiation personnelles. Ainsi Belial, s'il est le n°1, n'est pas foncièrement aimé par tous, car son concept de violence et loin de convenir à l'ensemble des participants. Un d'entre eux, surtout, va utiliser son intelligence pour manipuler la sensibilité des autres chefs d'escouade, afin de parvenir à l'aboutissement de ses plans.
Bref, un petit côté plus intéressant par rapport aux deux premiers opus qui ne m'avaient guère emballés. Histoire à suivre.
