Gwendoline reçoit un coup de téléphone de la mystérieuse U69. La tante de cette dernière les invite dans sa maison de campagne pour quelques semaines. Mais voilà, Gwendoline ne s'est toujours pas débarrassée des chaines que U69 lui a passées. Après une petite correction pour ce manque de réussite, voilà Gwendoline à nouveau entravée pour le voyage.
Dans un pays lointain, deux femmes discutent en regardant la photo de Gwendoline. Il semblerait qu'elle soit le portrait craché de la princesse. Il faut qu'elle soit amenée, de gré ou de force.
Gwendoline, la princesse perdue est une uvre érotique un peu particulière. En effet, ici, le scénario est vraiment réduit à son strict minimum syndical, et encore. Nous avons une sorte de fil rouge qui pourrait se résumer en gros au fait qu'il faut ligoter Gwendoline de manière toujours plus originale et tortueuse. Parce que les différents pages ne servent qu'à ça : montrer la belle un peu stupide se faire mettre dans des positions toutes plus dérangeants les unes que les autres. Parce que nous sommes ici dans un ouvrage résolument bondage. Le bondage, c'est l'art de ligoter les femmes. Et quand je dis ligoter, ce n'est pas simplement trouver le meilleur nud pour la meilleure position. Mais c'est bien de trouver l'esthétisme le plus poussé pour un ligotage original et déplaisant.
Ce qu'on peut dire, c'est que John Willie sait indubitablement dessiner les femmes. Son trait est d'une grande classe et d'une grande finesse. Cependant, le bondage n'attirera peut-être pas tout le monde. Certains seront sans doute fascinés, d'autres choqués. C'est sûr que ces pages ne laissent pas indifférentes. Après, ce sont des pratiques que l'on peut ne pas comprendre. Voir qui nous mettent mal à l'aise. En tous cas, on se demande comment Gwendoline fait pour supporter tout cela, quel est son moteur originel.
A réserver aux amateurs d'érotisme classieux mais exotique.