Il est deux heures trente du matin... et les vigiles du château de Pegasus vont avoir une frayeur : devant eux se dresse Seto Kaiba, venu récupérer son petit frère enlevé par Pegasus. Mais même lui ne peut entrer dans la demeure, sans posséder les dix étoiles nécessaires à l'ouverture de la porte. Kaiba va donc devoir combattre pour récupérer ces étoiles, mais peut-il y arriver en une seule journée ? En effet, le matin se lève sur le dernier jour du tournoi préliminaire, et Yugi accompagné de ses amis n'ont pas encore achevé leur tâche eux non plus. Or seuls quatre joueurs seront admis à l'intérieur du château, et pour Yugi comme pour Kaiba, ils ont l'impératif de sauver le membre de leur famille prisonnier.
Et il faut bien deux volumes pour passer une journée de duels de carte, facilement. D'ailleurs, l'épilogue est loin d'être arrivé, car, comme de coutume, le volume se termine sur un effet cliffhanger, avec un retournement de situation particulièrement imprévisible. Le retour du personnage de Kaiba apporte une nouvelle dimension au scénario, car ce personnage arrogant a maintenant un objectif clair, et donc une légitimité toute trouvée.
Bien sûr, il est impossible de lire Yu-Gi-Oh ! sans aimer le principe même des jeux de cartes. Personnellement, j'ai toujours eu un faible pour les Magic, the Gatering éditées par Wizard of the Coast. Le principe n'est pas tout à fait de même, puisqu'il manque ici des magies de terrain, mais pour le reste, il y a beaucoup de similitudes. Le soucis, c'est que pour bien comprendre les tactiques des joueurs, il faut mieux avoir des notions des règles. N'empêche que le plus souvent, je me demande si l'auteur (et les auteurs des séries dérivées) n'inventent pas ces règles au fur et à mesure pour les arranger dans leur narration...
Quoi qu'il en soi, les amateurs du jeune Yugi vont encore adorer cette lecture, même si le dessin animé n'est plus à la mode ces temps-ci... À quand la sortie de Beyblade en France ?
