On est en fin de mois d'octobre, la saison des pluies au Japon. Les hommes et les enfants occupent leur temps à jouer au shogi alors que personne n'est vraiment rassuré par l'orage. Ceci inspire Sôichiro, le professeur, qui va raconter l'histoire de la relève de la foudre, avant de hurler au ciel de cesser... Étrangement, l'orage semble obéir et partir.
En prison, l'un des occupants a aussi très peur de l'orage, et il finit par se calmer de même. Ses compagnons de cellule ne peuvent s'empêcher de faire éclater leur mécontentement à son égard, tant le comportement leur paraît répugnant. Dans cette cellule se trouve aussi le dénommé Kikuchi... celui qui en voulait à la vie de Sôichiro Senô. Et il n'a qu'une seule idée en tête : s'évader.
Autant j'avais apprécié la lecture du tome trois qu'ici, je n'ai pas réussi à vraiment entrer dans le récit. Celui-ci est trop étrange, trop décousu pour coller à mes goûts. Il faut croire que je suis insensible à la mort du Chien noir, ou au manque de lien entre les différents chapitres du début de volume. Par contre, les chapitres concernant Kikuchi s'avèrent intéressant, et permettent de mieux comprendre la psychologie de ce personnage énigmatique.
Mais comme le style de dessin, tout poétique qui soit avec sa calligraphie, n'est pas vraiment mon préféré à cause de traits de visages particuliers notamment, je reste carrément sur ma faim. C'est un manga d'auteur, et pas là même, cela ne peut pas plaire à tout le monde, même si le livre a d'indéniables qualités.