Les Chroniques de l'Imaginaire

Battlestar Galactica (Battlestar Galactica - 1)

Il y a de cela de longues années, les humains créèrent les cylons, des robots humanoïdes. Dans leur soif d'égaler les pouvoirs des dieux, les humains venaient de créer leur pire ennemi. Parce que les cylons se sont retournés contre leurs maîtres. Aujourd'hui, les cylons semblent n'être plus qu'un vieux rêve. Bien sûr, on surveille, mais les choses sont ce qu'elles sont : les humains ont oublié. Mais pas les cylons. Ils ont même évolué. Ces derniers ont décidé de revenir et réclamer leur dû auprès de leurs créateurs. Mais quel est ce dû ?

Le Battlestar Galactica est un antique vaisseau de guerre. Alors qu'il effectue son dernier vol avant d'être entièrement démilitarisé et transformé en musée, les cylons attaquent. Toutes les colonies (planètes) sont bombardées de manière systématique par des charges nucléaires très puissantes. Les rescapés ne sont pas nombreux. D'ailleurs, seuls les humains se trouvant dans des vaisseaux au moment de l'attaque risquent d'être encore en vie. Le Galactica, de part son vieux système informatique et le fait que le commandant Adama n'a jamais voulu mettre les ordinateurs en réseau, réussit à ne pas se faire déconnecter par les cylons et leur connaissance naturelle des machines. Ce vaisseau va être le seul rempart entre les cylons et tous les navires de la flotte civile qu'ils auront pu récupérer avant de partir dans l'espace.

Parce qu'il leur faut fuir ; les cylons ne comptent pas les laisser s'en sortir et les pourchassent inlassablement.

Cela fait quelques années que j'entends parler de Battlestar Galactica. Pour moi, Galactica, c'était la vieille série télé que je regardais quand j'étais gamin. Et il faut bien dire qu'à part Star Wars, je ne suis pas un grand fan de science fiction à la télévision ou au cinéma, tout simplement parce que c'est souvent assez mal fait. Du coup, je n'osais pas trop me lancer dans le visionnage de cette nouvelle mouture. Mais bon, j'ai eu cette occasion, et je ne regrette pas. Après un épisode pilote de près de trois heures qui se met doucement en place, j'ai été conquis et j'ai réussit à rentrer dans le jeu. Déjà, ce qu'on peut dire rapidement c'est que, même s'ils ne sont pas le cœur de la série, loin s'en faut, les effets spéciaux ne sont pas ridicules. Déjà, ça donne un certain cachet aux épisodes. Mais ce sont surtout les personnages et l'histoire qui sont intéressants. Il faut maintenant des séries matures qui savent prendre des personnages et les faire évoluer. Et vous verrez, ils évoluent. Certains plus lentement que d'autres, mais les données ne peuvent être aussi simples que l'énoncé de départ qui dit que les humains sont les gentils et les cylons les méchants. Le professeur Gaïus Baltar est là constamment pour nous le rappeler avec ses gros délires.

Je pense aussi que le casting a été bien fait. Le commandant Adama, joué par Edward James Olmos (le capitaine moustachu de Deux flics à Miami) est un bloc qu'il va falloir apprendre à dompter. Mary McDonnell, qui incarne la présidente des colonies Laura Roslin, est son contrepoids bienvenu. Mais, on s'en doute, les deux vont devoir apprendre à composer l'un avec l'autre, même si tout cela ne sera pas forcément facile, comme vous le verrez rapidement.

Cette première saison donne le ton pour la suite, même si je suis sûr que je ne suis pas au bout de mes surprises. Et le ton est juste. Je prends vraiment du plaisir à regarder cette série qui a su me réconcilier avec la science fiction sur mon écran.