Arata va au lycée. Mais pas le Arata Hinohara que les autres connaissent, celui qui était la cible de brimades, non : le Arata du monde parallèle où se trouve justement le jeune Japonais. Mais alors que peut faire un parfait étranger dans un lieu qu'il ne connait pas ? Il a déjà bien du mal à mettre une ceinture, sans compter la cravate, alors des leçons de maths, de grammaire, d'Histoire ancienne... Tout ceci lui passe carrément au dessus de la tête. Mais ce qu'il a compris, c'est que certains garçons en veulent à celui qui était à sa place... et il va y réagir à sa manière, la seule qu'il connait.
Dans l'autre monde, Arata est sur un bateau avec Kanate et Ginchi, les deux enfants délivrés de la prison de Gatoya, et bien sûr Kotoha. Mais le soucis, c'est que le bateau est vieux, et qu'il commence à tomber en morceau. Heureusement, la terre n'était pas loin. Le petit groupe découvre qu'ils ont débarqué à Narutaki, ce qui est très loin de la capitale. Il reste un long chemin à parcourir pour y accéder, et de nombreux territoires contrôlés par les fourreaux divins. Mais au moment où Arata disait au revoir à Ginchi et Kanate, le plus jeune garçon aperçoit sa mère, toujours vivante, ce qui donne lieu à de belles retrouvailles.
Changement de décors dans Arata, c'est à présent le vaste monde que nous commençons à découvrir, avec une petite vision de l'ensemble sur la carte de Kanate, assez étrange d'ailleurs comme découpage de côtes. Mais Yuu Watase profite surtout de ce volume pour nous faire comprendre les conséquences de la "mort" de la princesse : à présent, les fourreaux divins ne sont plus contrôlés, et donc ils peuvent se faire la guerre entre eux, pour acquérir le pouvoir des épées divines, les Hayagamis. Et le premier territoire traversé n'est pas des moindres, puisqu'il s'agit des terres de Kannagi, l'homme qui connait Arata et veut sa perte.
Pour l'instant, la série ne me déçoit pas, d'autant plus que l'on commence aussi à voir ce qu'il se déroule dans la partie "Terre". La communication courte, mais régulière entre les deux Arata permet de faire le parallèle. Les bases de la série sont à présent bien posées, avec efficacité. Voyons donc si la suite est du même acabit, dans la prochaine chronique.