Les Chroniques de l'Imaginaire

Arata (Arata - 4) - Watase, Yuu

Kotoha a beau être une servante Unémé, elle n'a pas le pouvoir de se soigner elle-même, c'est pourquoi sa blessure n'est pas encore refermée. Mais ce que voit Arata, c'est qu'elle l'a embrassé ! Sauf que, ce que voit Kotoha, c'est l'autre Arata... Elle est donc amoureuse de l'autre, et non de lui, Arata Hinohara. Le pire, c'est que ce dernier n'est pas amoureux de Kotoha, il est proche d'elle comme un frère qui doit protéger sa soeur. Mais sur toutes ces considérations, Arata néglige de surveiller les alentours, et il se fait surprendre par Kannagi, furieux d'avoir perdu son épée Homura : il veut prendre l'épée Hayagami d'Arata, qui n'est autre que le légendaire Tsukuyo, à l'origine de toutes les autres, et seule capable d'asservir les autres fourreaux et épées, et les conserver en vie... Car Tsukuyo est "la genèse".

Sauf que pour que Kannagi puisse utiliser Tsukuyo, il est nécessaire de tuer avant son fourreau... c'est à dire Arata. Mais les flammes s'en mêlent, et parcourent l'endroit où sont Arata et les siens, ainsi que leur adversaire. Or, ce dernier semble avoir un comportement bien étrange, à vouloir sauver Kotoha des flammes, et surtout, une tombe où poussait des herbes médicinales.

Nous avons découvert dans le volume précédent que Kannagi n'était pas le mauvais bougre que l'on pensait dans les premiers volumes. Il suffit de regarder le comportement de ses suivants, et leur acharnement à ne pas trahir leur maître, même sous la contrainte. Ce même Kannagi est à présent déterminé dans une tâche, mais a-t-il vraiment pensé à la meilleure manière d'y arriver ? Toujours est-il que du côté de Arata tout court, les événements évoluent aussi, suite à la rouste qu'il a donnée à Kadowaki. Et puis la petite soeur d'Arata (Hinohara) commence à avoir des doutes sur l'identité de son frère.

Tous ceci sont des éléments pour démontrer que Arata est plutôt un bon shônen, à la limite avec le shôjo sur certains points (il faut dire que Yuu Watase aime beaucoup flirter avec les limites de genre) ce qui n'est pas pour me déplaire. Il poursuit les bons éléments annoncés dans le tome trois. Vivement la suite si elle est du même acabit.