"L'auteur des mauvais traitements, c'est Manami Anzai". Avec cette phrase, le professeur Toda vient de signer la fin de sa carrière, mais aussi vient de se réconcilier avec sa conscience. Mieux encore, elle s'est excusée platement devant celle qui a été la cible depuis le début, Ayumu Shiiba. Pourquoi celle-ci n'en éprouve-t-elle pas de soulagement ? Ce ne sont que des mots, c'est tout. Autour d'Ayumu, les filles viennent présenter elles aussi leurs excuses. Pendant ce temps, Anzai est carrément ignorée par ses camarades de classe, et ça la met hors d'elle.
Rétablir la vérité, c'est une bonne chose. Mais les éducateurs disent souvent aux enfants que dire pardon ne suffit pas, ce n'est qu'une étape. Il faut aussi réparer ses erreurs par ses efforts. Or, le comportement des lycéens de la classe, décrit ici par Keiko Suenobu, démontre qu'ils n'ont pas saisi le véritable sens du combat mené par Ayumu. Le fait que Miki ne prenne pas partie sur le retour des autres filles autour de son amie en est une preuve manifeste. Comment faire confiance à celles qui n'ont pas bougé leur petit doigt et qui plaisantent comme si de rien n'était ?
Life, c'est la vie brute, sans fioritures, avec ses peines, et quelques joies aussi.Ayumu se laissera-t-elle berner par cet étalage de bons sentiments à son égard ? C'est à voir dans la suite de la série, qui se termine très bientôt. Et si vous pensez qu'il faut rendre aux auteurs d'actes répréhensibles la monnaie de leur pièce, lisez ce qui arrive à Manami Anzai dans ce volume. Dans quel sens ira cet électrochoc ? Réponse dans le volume 17, à paraître très bientôt.