À Shibusen, c'est l'incompréhension. Pendant que certains élèves sont en cours de sport, d'autres interrogent les professeurs sur la fuite de leurs deux camarades, Kim et Jacqueline. Kid, en tant que fils du dieu de la mort, prend la parole, avec l'accord de Madame Naigus. Il dévoile à Ox que celle qu'il aime est en réalité une sorcière... Or, comme chacun le sait, les sorcières sont interdites à Shibusen. Et pourtant, personne ici ne souhaitait leur départ, qu'elles ont décidé elle-même. Mais Maka sait que Kim est partie tristement.. comme si elle aurait préféré rester.
Mais pour le moment, il y a plus urgent : Maka et Soul vont essayer d'en savoir plus sur Medusa, qui est enfermée pour le moment dans les cachots de Shibusen.Avec la carte d'identité de son père, le Death Scythe, elle a accès à cette partie des geôles (les gardiens sont d'une crédulité à faire peur). Mais Medusa fait semblant de ne pas les reconnaître... En réalité, elle a un plan a présenter au maître Shinigami lui-même.
Avec ce douzième opus, le récit entre dans un arc qui va se poursuivre au moins dans les deux tomes suivants : l'infiltration de la forteresse d'Arachnophobia, le château Baba Yaba. Ce nom nous fait évidemment penser aux contes de Russie, où la sorcière Baba Yaba a largement sa place. Notons que dans Dragon Ball, la voyante, soeur de Kame Sennin, a son nom directement issus de ce même folklore, Baba. Une telle incursion dans les récits étrangers n'est donc pas nouveau dans la culture manga, pour notre plus grand plaisir d'ailleurs.
En ce qui concerne l'organisation de cette mission, je vous en parle dans la prochaine chronique de Soul Eater. Juste le temps d'approuver ce tome, qui confirme que la série est nettement plus intéressante maintenant qu'elle ne l'était à l'origine. Comme quoi, parfois, il faut laisser sa chance aux séries, même les plus étranges.
