Taitô fait des cauchemars la nuit... il se voit enfant, confié par un inconnu à un homme qui est son père, puis il pleure. C'est donc d'humeur maussade qu'il se lève, et plombe un peu l'ambiance du groupe. Celui-ci avance toujours en direction de la capitale, mais sous l'influence de Hôsei, ils vont faire escale chez le maître de ce dernier, Kôei Kuju... Et comme il l'a toujours décrite comme une vieille sorcière acariâtre, les étoiles et Laila ne savent pas trop à quoi s'attendre.
Ils ont tort. Le personnage de Kôei, ou plutôt Chisenkyû, est fort intéressant. Considérée comme une sage très instruite, elle vit en ermite dans son coin de montagne, et pose les bonnes questions au bon moment. Elle va aussi instruire Taitô qui manque singulièrement de contrôle sur son propre pouvoir. Mais bon, avec une série en cinq tomes seulement, il n'est pas question de passer un volume sur ces événements, et le groupe va bientôt repartir vers la capitale, muni d'informations pour les aider. D'ailleurs, dans ce volume il va y avoir une très intéressante rencontre, qui renvoie à une remarque naïve du début du volume un.
Dans l'ensemble, ce deuxième opus m'a plus intéressé que le premier, et prouve s'il le fallait les capacités d'adaptation de Hiromu Arakawa... même si sa patte est fort reconnaissable pour tout amateur de Fullmetal Alchemist qui se respecte. On en sait aussi beaucoup plus sur la légende des étoiles, et sur le côté inédit de leur époque. Bref, les bases sont à présent posées, et il reste trois tomes pour conclure. Pas de temps à perdre pour les personnages, il faut aller au but ! Et l'une des questions que je me pose est... Qui est réellement Laila ? Affaire à suivre.
