Ce troisième tome de la série nous fait retrouver avec plaisir la tueuse en série Gretchen Lowell, que les médias ont surnommée l'Artiste, ainsi que sa némésis, l'inspecteur Archie Sheridan, et la journaliste qui suit leur confrontation depuis le début, l'originale Susan.
Alors qu'Archie tente de se sevrer des drogues et anti-inflammatoires qui rendaient ses cicatrices supportables, Gretchen a mis fin au deal qui les liait : désormais, Archie ne vient plus lui rendre visite en prison le dimanche et elle ne livrera plus le nom de ses victimes, privant ainsi encore une centaine de familles de trouver enfin la paix.
Jusqu'au jour où la jeune femme est violée par un gardien dans sa prison. Au mépris de l'ultimatum de sa femme, Archie se rend sur place et apprend que Gretchen va être transférée dans un autre pénitencier. Ce qui ne manquait pas d'arriver se produit : Gretchen s'évade et, quelques jours plus tard, une nouvelle série de meurtres portant sa marque est découverte.
Pourtant, Susan et Archie ont des doutes. Gretchen ne peut avoir renié l'ultime pacte qui la liait à Archie, elle ne tuant plus tant qu'il ne se suicidait pas, mais en plus, les meurtres ont un air étrangment copiés. Des copycats profiteraient-ils de l'engouement suscité par l'Artiste pour l'imiter.
Cette nouvelle traque va donner lieu à une nouvelle plongée en enfer pour Archie Sheridan, ainsi qu'une nouvelle étape dans sa liaison avec Gretchen Lowell.
Ce troisième tome, même s'il conclue la série avec brio, a quand même quelques ficelles un peu trop présentes, notamment l'histoire d'amour entre le tueur et le policier, mais celle-ci est bien amenée et possède un côté malsain auquel on ne s'attendait pas forcément.