Ce cinquième tome présente les amours d'un nouveau membre de la Confrérie. Il n'en reste plus beaucoup à ne plus être casé, seul Fhurie et Viszs sont encore seuls, et plongés dans leurs propres tourments. Si Fhurie tient un rôle important dans ce tome, c'est pourtant Viszs qui est au coeur de l'histoire : alors qu'il a perdu son don de prescience, mais se voit toujours tourmenté par le pouvoir de sa main et par son passé, puisqu'il a été torturé et à moitié castré par son père, il apprend que sa naissance vient en fait de l'union de son père, Saigneur, avec l'incarnation mortelle de la Vierge scribe, et que son éducation a fait l'objet d'un pacte entre eux.
Au bout de trois cent trois ans d'existence, Viszs doit enfin affronter sa destinée : amateur de SM, il est pourtant obligé de devenir le Primâle de son espèce, celui qui vivra reclus dans l'antre des élus, et les fécondera une à une pour créer la nouvelle génération de vampires. Alors qu'il désire cracher son mépris à la face de cette mère qui ne l'a jamais été, Viszs connaît néanmoins ses obligations envers ses frères et a juré de servir son espèce. Ce qui ne devrait donc n'être qu'une corvée pour lui devient un cauchemar lorsqu'il rencontre le docteur Jane Whitcomb.
Après l'avoir opéré à coeur ouvert pour le sauver d'une blessure par balle, il est récupéré par ses frères et le docteur enlevé avec lui. Leur rencontre sonnera un nouveau départ dans leurs vies à tous les deux, et le début d'une avalanche de complications.
A nouveau, un guerrier macho et superviril de la Confrérie se voit confronté à une femme à sa hauteur : chirurgienne expérimentée, femme de caractère et indépendante, Jane refuse de se soumettre et les deux tempéraments devront trouver des compromis pour cohabiter. Pas forcément facile...
Mais la conclusion en surprendra plus d'un, car si l'auteur nous avait habitués à de nombreux tours de passe-passe pour arriver à une fin heureuse, celle-ci est encore plus alambiquée que d'habitude et particulièrement inattendue !