Le juge des enfers Eaque fait tout ce qu'il peut pour empêcher l'Arche des chevaliers d'Athéna de prendre les airs vers le château de Hadès. Heureusement, la volonté de fer de Tenma et des autres chevaliers de bronze le permet d'entrer à l'intérieur de l'arche pour se faire accepter d'elle. En effet, le navire a été bâti avec les arbres sacrés du sanctuaire lui-même, et il impose à ceux qui veulent s'en servir de prouver qu'ils en sont dignes. Pendant ce temps, Sysiphe, le chevalier d'or du Sagitaire, s'occupe de stopper le puissant Eaque dans son élan.
C'est un duel des méthodes qui va opposer le chevalier d'Athéna et le spectre de Hadès. D'un côté, la force est le résultat de la cohésion des volontés de chacun. De l'autre, c'est l'écrasante domination de terreur qui force les subordonnés à se dépasser. Quelle méthode est la plus efficace ? À votre avis ? Bon... peu de suspense, nous sommes dans un manga shônen, et avec les codes qui lui sont alloués. Néanmoins, ce volume de the lost Canvas n'est pas dénué d'intérêt, parce que la victoire se paye parfois de prix bien lourds à porter.
À l'heure où l'édition collector de la série originale Saint Seiya vient de paraître en France (et dont je vous parlerai prochainement), la série Saint Seiya The lost Canvas m'en paraît encore le plus digne successeur. Mieux : ses graphismes sont de bien meilleures qualités, et sa narration est fluide. Je regrette juste, comme j'en parlais dans des chroniques précédentes, le fait que les chevaliers soient "bloqués" aux attaques de la série originale, comme si c'était les armures elles-même qui les décidaient... ce que je ne crois pas : dans la série originale, on a bien insisté sur le fait que ces techniques étaient autant dues aux cosmo-énergies qu'au long entraînement avec leurs maîtres divers. Et ici, 200 ans plus tôt, ce ne sont pas les mêmes maîtres...
Mais bon, dans la prochaine chronique, vous découvrirez la suite de cette intéressante histoire, qui évolue une nouvelle fois.
