Au pénitencier d'Impel Down, c'est l'émeute comme il n'y en a jamais eue. Et si personne n'a jamais réussi à s'enfuir de cette prison de la Marine, les individus remontant du niveau VI, celui des prisonniers d'état, n'ont pas dit leur dernier mot : ils ont déjà atteint le niveau 4 ! Le soucis, c'est qu'il va falloir faire avec le formidable pouvoir du directeur de la prison, Magellan, qui est capable de générer des poisons divers fortement toxiques, au point que l'on ne peut le toucher sans risque. Plus haut, c'est le niveau II qui a vu tous ses prisonniers libérés, grâce notamment à Baggy le Clown. Mais à la surface, l'arrivée du fameux corsaire Barbe Noire force l'ouverture de la porte de la Justice, qui bloque l'accès à l'île. M. Hannyabal, le second dans l'organisation d'Impel Down, ignore complètement les motivations du corsaire... mais sait qu'avec lui, rien n'est prévisible.
Il a un point commun avec Eiichiro Oda d'ailleurs, ce côté imprévisible. On sait que l'évasion d'Impel Down va se faire, mais la vraie question, c'est comment ? Le maître mangaka a fait en sorte de ne pas ridiculiser la Marine, et de montrer que leurs défenses n'étaient pas ridicules, loin de là. Et puis les pouvoirs du directeur sont effarants. Face à cela, vous comprendrez que c'est une collaboration des anciens ennemis qui ne peut que se montrer efficace. Et puis, le petit Luffy a réussi à bon se faire voir de certains, comme Jinbei, le maître des poissons, ou Ivanof, déesse des travelos, sans oublier l'ancien n°2 de Baroque Works, Bon Clay, qui tient ici un rôle majeur. De toute manière, le temps presse, il ne reste que quatre heures et demi pour aller au Q.G. de la marine et sauver Ace.
Oda d'ailleurs a le sens du spectacle, parce que quelques chapitres vont justement nous dévoiler le début de l'action qui va s'y dérouler. On y découvrira quelques révélations en passant, et le mot action est loin d'être un euphémisme.
Bref, encore un énorme coup de coeur pour ce volume d'un arc fort réussi, l'un des meilleurs depuis le début de la série. Pourvu que ça dure. Je ne peux dire que... Merci !