Au château de Hallstuf, le matin se lève sur une Zarla qui veut des réponses à ses questions existentielles : pourquoi on lui a menti sur la mort de ses parents, alors que ce n'est pas du tout vrai, et pourquoi ne vivent-ils pas avec eux, dans leur demeure ? Mais voilà, Lotfrig et Garda ont les mains liées, pour éviter de faire plus de peine à la petite fille. Celle-ci, toujours suivie de son protecteur Hydromel, un dragon-bull déguisé en simple chien, compte bien trouver elle-même des réponses à ses questions. Elle va donc, à son habitude, au devant du danger, et finit par arriver en ville où, alors qu'elle avait des problèmes avec un cul-de-jatte un peu trop enquiquineur, le temps s'est subitement arrêté. Les Azras rebelles sont venues prendre des marchandises, et une nouvelle fois, Warda fuit sa fille...
Que font les gardiennes du pouvoir, les Valras ? C'est la question des gardes, mais c'est aussi l'interrogation qu'il faut nous poser, nous les lecteurs, désireux de connaître toute la vérité sur cette histoire. Rassurez-vous tout de suite, ces réponses, vous les aurez en effet. Dans ce volume qui semble être le dernier, ou tout du moins de ce cycle, Zarla est peut-être la seule à ne pas vraiment évoluer, et j'avoue que les scènes devenues habituelles sont un peu lourdes et manquent de pertinence. Par contre, les personnages adultes vont se montrer à la hauteur de ce qu'on attend d'eux, en particulier le grand-père Lotfrig ou la géante Garda, dont on apprendra son passé lié à celui de Warda.
Au final, Zarla s'est avéré un bon divertissement, mais je suis assez mitigé par le chemin choisi par les auteurs pour amener à la conclusion. Un peu de maturité n'aurait pas fait de mal au personnage principal de cette histoire. Les enfants comprennent souvent plus que ce que l'on croit. Donc content, parce que le scénario est bon, simple, mais bon. Et puis le graphisme est à la hauteur, bien sûr. Dommage que l'hologramme du premier volume n'ait pas été reproduit pour les suivants, mais bon, on ne va pas chipoter non plus !
En tout cas, je vais pouvoir prêter Zarla à ma grande fille. Elle en sera sans doute fort intéressée.