La famille Destrooper part en vacances dans le Nord. Au programme, la mer, une pension familiale chaudement recommandée par un collègue de bureau et du shopping.
Mais les choses ne se passent jamais comme prévu pour les Destrooper : Alphonse est désemparé face à ses enfants, son fils Steven, dont il ignore l'homosexualité mais auquel il reproche son désir de devenir cinéaste, comme sa fille Lourdes avec laquelle il ne communique pas. Sa femme se fait piquer le sac à mains (dans lequel elle avait mis toutes leurs économies pour les vacances) par la fenêtre ouverte de la voiture tandis que la grand-mère, restée dans la caravane accrochée derrière, part en goguette lorsque le véhicule se détache. Que les enfants filment le cadavre du motard qui les a détroussés, que la grand-mère devienne diseuse de bonne aventure et qu'Alphonse trompe sa femme avec un travesti ne fit qu'aggraver ces vacances déjà gâchées par le fait que la pension soit en réalité un bouge immonde.
Leur destination paradisiaque se transforme vite en Club Med infernal, ce qui ne fera qu'empirer lorsque la grand-mère rencontrera un assassin en cavale...
Beaucoup de sarcasmes et d'ironie pour ce roman parodique qui fait la part belle à l'absurde. Le style est humoristique et imagé, rappelant parfois San Antonio, mais trop d'humour nuit à l'humour et on aimerait parfois un peu de sérieux pour donner plus de réalisme à l'histoire.
