Face à l'ennemi final, Hugo, les swordian masters n'arrivent tout de même pas à faire la différence. Pire encore, si le Belcrant tire une nouvelle fois, la carapace noire qui recouvre toute la surface du monde sera achevée, et il n'y aura plus aucune lumière à la surface. Bref, le monde serait irrémédiablement détruit à long terme. La seule solution, ça serait de détruire l'Oeil de dieu, ce qui est justement l'objectif de Stan et de ses amis.
Dans ce dernier opus de la série, les swordian Master vont apprendre la véritable destinée des armes qu'ils portent, et le nom de leur ennemi véritable. On y découvrira aussi de nombreux clichés assez logiques quand on pense au fait que les Tales of... forment une série de jeux vidéos. D'ailleurs, un nouveau dérivé manga de la série des Tales of va paraître en avril en France chez le même éditeur : Tales of the Abyss.
Quant à Destiny, on pourra lui reprocher d'être sans doute un peu trop conventionnel, avec des codes de fantasy plus que respectés, et une avalanche de bons sentiments. Il est clair que le comportement des personnages n'est pas le point fort de cette histoire, plus encore que dans Tales of Symphonia d'ailleurs. Mais, Tales of Destiny par son côté gentil pourra être lu sans crainte par des lecteurs d'une dizaine d'année. De quoi leur forger une culture fantasy et manga, en attendant d'avoir l'âge d'en lire plus. Les lecteurs plus âgés passeront vers des titres au scénario moins attendu.