Suivant sa proie, mais ne pouvant la trouver dans sa cachette, le démon hybride, la bête, se retrouve nez à nez avec un sabreur redoutable, qui arrive à trancher la tête du chien sur son ventre. Se méfiant l'un comme l'autre, la bête repart pour prendre le temps de se soigner. Saizo sait bien qu'il doit la vie au plus grand bretteur du Japon, le célèbre Miyamoto Musashi !
Musashi est à la recherche d'un de ses ennemis qui a pour quête de rassembler trois objets sacrés aptes à donner une force démoniaque, et l'une d'entre elles serait déjà en sa possession. L'homme ainsi traqué se nomme Tokisada Shiro Masuda, appelé aussi Shiro Amakusa lors de la révolte de l'île du même nom !
Loin de là, Genkuro et Saru discutent de choses et d'autres, des origines de Genkuro, et de l'identité de celle qui se fait à la fois appeler Mai, et Ran.
Vous saviez qu'il y avait un vrai scénario dans Taitei no Ken ? Parce que bon, quand on lisait uniquement le manga, sans le roman d'origine de Baku Yumemakura, il y avait de quoi être confus. Néanmoins, ce cinquième et dernier opus pour la première partie de l'histoire permet de faire le lien entre toutes les histoires, de façon efficace, et la lecture de cet opus s'avère très agréable.
C'est un peu dommage d'avoir dû attendre jusqu'ici quand même. La suite sera-t-elle restituée en manga ou non ? Il n'y a pas d'info à ce sujet pour le moment, mais qui sait, la postface de Dohé (qui date de l'été 2010) semble être affirmative. Après tout, les dessins de Dohé en valent la peine, et si la traduction française du roman laisse franchement à désirer du côté du style, leurs équivalents japonais semblent bien plaire.
Bref, au final, cette première partie en manga m'a semblé très inégale, avec un début laconique, mais intéressant ; un milieu énigmatique, sans être passionnant ; et une fin de très bonne facture, même si le mélange des genres ne plaira pas à tout le monde. Pour ma part, je garderai à l'esprit le travail de Dohé, et moins le scénario qui m'a semblé plus un fourre-tout qu'un tout cohérent. Mais chacun son avis après tout !