Tequila se retrouve face à Orville. Mais un Orville modifié, qui n'a plus rien d'humain. Empire State Human, tel est le nom qu'Orville s'est donné. Il fonctionne à l'essence et seule sa tête semble avoir réchappé à l'homme qui l'était. Et ce n'était peut-être pas la meilleure partie à garder. Le problème c'est que maintenant Orville frappe fort, très fort. Du coup, il envoie valdinguer Tequila dans les sous-sols du complexe. Là, il va voir un petit bonhomme et trouver un ancien grand champion du nom de Leon Blanco. Lui aussi avait été capturé par les rednecks. Cela fait des années et des années qu'il est prisonnier dans les sous-sols, sans aucun espoir de s'enfuir. Tequila arrivera-t-il à faire quelque chose pour lui ? Pas sûr, parce que Tequila fait quand même partie d'un plan immonde qu'il va bien falloir mener à bien. Notre héros sera-t-il assez costaud pour s'en sortir ? Et surtout, pourra-t-il retrouver Cheryl ?
Ce troisième tome est le dernier où nous pourront voir notre ami Tequila. C'est bien dommage parce que son histoire est loin d'être terminée. Les Luchadores Five et les Tiquitis étaient des groupes de luchadores dont j'ai adoré suivre les aventures, mais Tequila était mon préféré. J'aurais bien aimé pouvoir suivre ses aventures et le voir encore péter beaucoup de tronches. Parce que c'était toujours de grands moments. Son langage simple, sa vision de la vie simple, sa manière de se battre simple, tout faisait du bien dans un monde bien trop compliqué. Il faut remercier Jerry Frissen pour ces moments inoubliables avec notre ami fils de cactus, comme il aime à le rappeler. C'était un abruti, mais un comme on les aime enfin, pas près de chez nous, faut pas pousser quand même.
Le dessin de Gobi est toujours dans la même veine : nerveux, dynamique et efficace. C'est simple, on a l'impression de se prendre les baffes nous-mêmes. Du grand art. Et dire qu'on n'aura plus jamais cette sensation, j'en reviens pas.
Merci encore à Frissen et Gobi pour cette plongée dans une épopée digne des grands films de westerns spaghettis, la sauce bolognaise version Tequila en plus.